La 18e circonscription de Paris verra l’affrontement entre
El-Khomri et Bournazel, la première, quoique socialiste et fameuse ministre de
Hollande, se réclamant du haut patronage invisible d’Emmanuel Macron et d’Anne
Hidalgo qui ne la goute pas ; le second, quoique Républicains, de l’appui
d’Edouard Philippe.
Joute électorale quelque peu surréaliste et peu susceptible d’abaisser
le niveau d’abstention mais dont le point original est de donner, tout de même,
un aperçu de ce que serait une assemblée majoritairement macroniste.
A l’autre bout de Paris dans la 2e circonscription (VIIe,
VIe et Ve) Nathalie Kosciusko-Morizet (NKM), femme de gauche faisant une
carrière à droite, ne décolère pas de son faible score (18%) et craint que sa
voix ne s’éteigne le 18 juin au soir. Cette éternelle parachutée convaincue de
sa haute intelligence, candidate catastrophique aux dernière municipales, ne
doit sa présence dans cette circonscription qu’à la peur de François Fillon de
la voir décamper dans le camp adverse : il fallait la laisser partir !
Paris respirera mieux sans NKM la teigneuse dès 2018 e,t souhaitons-le, en 2020
sans Hidalgo !
Le divin du macronistan s’amuse comme dans un cirque romain de voir
deux candidats qui ne sont pas de son parti de s’en réclamer et de se parjurer
devant les électeurs, quant à celle de la seconde circonscription, il rit de
voir s’agiter et geindre une candidate qui suppliait d’être sa ministre dans le
gouvernement Philippe.
L’heure est au Diable…..
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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