"L’agence impériale japonaise l’annonçait il y a presque un an, le 13
juillet 2016, créant la surprise : l’empereur Akihito, 82 ans, faisait savoir
qu’il souhaitait abdiquer en faveur de son fils, le prince Naruhito, 56 ans.
L’affaire n’était cependant pas si simple : le statut de l’empereur est régi
par une loi sur la maison impériale qui ne prévoit pas de mécanisme
d’abdication. Le Sénat a donc adopté, un an plus tard, le 9 juin 2017, un texte
soumis par le gouvernement du premier ministre conservateur Shinzo Abe, texte
que la chambre basse avait voté une semaine plus tôt, après que le conseil des
ministres l’avait accepté le 19 mai dernier. « Si tout se passe
comme prévu », nous disait l’AFP (1), « Akihito pourrait,
selon la presse, renoncer à ses fonctions dès fin 2018 et laisser à son fils
aîné Naruhito le trône du Chrysanthème début 2019. Les éléments du texte
donnés par le porte-parole du gouvernement indiquent que «l’abdication doit
avoir lieu à une date fixée par décret dans un délai qui ne dépasse pas 3 ans
après sa promulgation». Un calendrier trop serré serait de nature à
inquiéter les administrations et fabricants d’agendas et calendriers, car ils
travaillent déjà sur les versions de 2019 et le Japon ne fonctionne pas
seulement en année après Jésus-Christ mais aussi, pour les documents
administratifs et professionnels, en années d’ère impériale ».
Pourquoi, se demandait Catherine Frammery pour le Temps helvétique
(2), faut-il s’intéresser à la démission de l’empereur du Japon ? "
La suite
ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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