« Mohamed Saïb Musette est
sociologue et directeur de recherche au Cread. C'est un fin spécialiste du fait
migratoire. Dans cet entretien, il analyse avec acuité l'évolution des
mobilités humaines qui transitent par notre pays. Il souligne que l'Algérie
continue de résister à la politique de l'Union européenne en matière de gestion
des flux migratoires en refusant d'installer des «centres de tri» sur son
territoire. Le sociologue salue les dernières mesures prises en faveur des
migrants tout en les considérant insuffisantes en l'absence d'une législation
claire sur les réfugiés et le droit d'asile. Le chercheur plaide pour une
politique plus «offensive» en Afrique en appelant notamment à capter les
compétences issues du continent africain, sachant que notre pays compte,
dit-il, 8000 étudiants étrangers, dont 90% d'Africains qui sont boursiers de
l'Etat algérien. »
La suite
ci-dessous :
Abdelkader Messahel : «L'immigration clandestine est une menace pour la
sécurité nationale»
« Le ministre des
Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, estime que l'immigration clandestine
africaine constitue «une menace pour la sécurité nationale» et annonce des
«mesures urgentes pour lui faire face».
Intervenant, hier, en marge d'un atelier international sur le «Rôle de la réconciliation nationale dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», le chef de la diplomatie abonde carrément dans le sens défendu, la veille, par Ahmed Ouyahia, dont les propos sur les migrants ont choqué plus d'un. «L'Algérie suit de près le phénomène de l'immigration clandestine des Africains pour qui l'Algérie est devenue une destination», affirme-t-il dans une déclaration à la presse.
Selon lui, le gouvernement «était en phase de prendre des mesures urgentes pour faire face à ce flux important de migrants clandestins derrière lequel se cachent des réseaux organisés et qui constitue une menace pour la sécurité nationale». La «menace, soutient-il, émane d'une mafia organisée comprenant des Algériens qui encadrent les opérations de migration clandestine vers l'Algérie après la fermeture de l'accès libyen du fait de la présence des forces étrangères et de représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM)».
Intervenant, hier, en marge d'un atelier international sur le «Rôle de la réconciliation nationale dans la prévention et la lutte contre l'extrémisme violent et le terrorisme», le chef de la diplomatie abonde carrément dans le sens défendu, la veille, par Ahmed Ouyahia, dont les propos sur les migrants ont choqué plus d'un. «L'Algérie suit de près le phénomène de l'immigration clandestine des Africains pour qui l'Algérie est devenue une destination», affirme-t-il dans une déclaration à la presse.
Selon lui, le gouvernement «était en phase de prendre des mesures urgentes pour faire face à ce flux important de migrants clandestins derrière lequel se cachent des réseaux organisés et qui constitue une menace pour la sécurité nationale». La «menace, soutient-il, émane d'une mafia organisée comprenant des Algériens qui encadrent les opérations de migration clandestine vers l'Algérie après la fermeture de l'accès libyen du fait de la présence des forces étrangères et de représentants de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM)».
La suite ci-dessus :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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