« La crise du projet
européen est démocratique : critiques et partisans du traité de
démocratisation de l’Europe s’accordent sur ce point. Mais, pour T. Piketty et
al., les premiers restent ancrés dans une tradition communautaire qui ne
réussit plus à répondre aux défis posés au gouvernement de la zone euro. »
[…]
« Peut-être faut-il
commencer, après avoir remercié Shahin Vallée et Laurent Warlouzet pour leur
lecture attentive de notre projet de traité de démocratisation de l’Europe
(T-Dem), et avant même d’en discuter les points critiques, par un relevé des
écueils auxquels s’expose toute discussion sur la réforme de la politique de la
zone euro. Le terrain de la réforme des traités européens a tout en effet du
champ de mines, surtout pour qui entend — comme nous avons souhaité le faire
dans le cadre du T-Dem — dépasser l’opposition rituelle des points de vue
« souverainistes » et « communautaires ». Fortement teintée
d’expertise, la discussion peine souvent à échapper au tir croisé des rappels à
l’ordre de l’infaisabilité juridique, politique ou économique qui semble
souvent primer la question axiologique quant à l’orientation même du projet
européen. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2017
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