Sur la question migratoire,
la maire de Paris a presque une relation épistolaire avec l’Etat
quoiqu’elle ne succède pas dans cet art
à Mme de Sévigné, Emmanuel Macron n’étant pas Mme de Grignan….
Anne Hidalgo est face à la
conséquence de sa campagne de communication pro- migrants appelés à venir en
grand nombre dans la capitale sans que la mairie de Paris ne se soucie un
instant de la logistique, de
l’intendance. La présidence Hollande la laissa opérer, les préfets d’Ile de
France s’empressant d’ordonner aux maires de cette région d’accueillir celles
et ceux qu’Anne Hidalgo ne voulaient garder au-delà de la pose photo. Désormais
la coupe est pleine. La mairie de Paris vient de décider de former dans le bois
de Boulogne près de l’hippodrome de Longchamp, une aire de presque 5 hectares sur
laquelle se dresseraient des constructions afin de dégager la porte de la
Chapelle. Mais Anne Hidalgo sait que cela ne suffira pas, devinant le puissant
appel d’air que cette initiative générera.
Pour Anne Hidalgo qui voit
arriver l’élection municipale avec inquiétude, il lui faut garder trois
arrondissements les 18, 19 et 20 que
Mélenchon verraient bien tomber. Le bois de Boulogne situé dans le XVIe
arrondissement, arrondissement de toute manière perdu pour la maire de Paris,
serait une façon de botter en touche. Quand bien même cette aire pour les
migrants verrait le jour, continuerait à se poser le flux d’où les lettres d’Anne
Hidalgo, au Président de la République, au Premier ministre, au ministre de l’Intérieur.
Les réponses sont unanimes : qu’elle saisisse la justice ! Emmanuel
Macron voulant ravir cette mairie, il est bien évident que contraindre Anne
Hidalgo à appeler à un tribunal qui, ô
hasard, l’autoriserait à expulser l’atomiserait auprès de ces chers bobos.
C’est peu dire qu’à l’Elysée
on attend et que le cas échéant on daigne
lui répondre…..
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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