«Immédiatement après la
déclaration de Donald Trump le 8 mai – « J’annonce aujourd’hui que les
Etats-Unis se retireront de l’accord nucléaire avec l’Iran » (1) – le
Secrétaire au Trésor Steven Mnuchin prenait la parole au cours d’une conférence
de presse. Et ce qu’il a laissé entendre n’a échappé ni au Wall Street
Journal (WSJ), ni aux observateurs de Zero Hedge : oui, les sanctions
imposées à l’Iran seront reprises et elles impactent les entreprises qui font
commerce avec le pays remis à l’index, tout nouveau contrat étant interdit.
« Cette administration est résolue à traiter la totalité des activités
déstabilisatrices de l’Iran » précisait Mnuchin (2). Ce qui concerne
« les exportations d’avions et de pièces de rechange, les transactions
en dollars, le commerce de l’or et d’autres métaux, la dette souveraine et le
secteur automobile. D’ici au 4 novembre prochain, les sanctions concerneront
aussi les achats de pétrole, les transactions avec les ports et l’industrie
maritime de l’Iran, et tout lien avec son secteur des assurances ou avec sa
banque centrale ».
Mais, relevait le WSJ (3), banques et entreprises disposant de temps (de 90
à 180 jours) pour régulariser leur situation, et Mnuchin ajoutant que « ce
délai donne suffisamment de temps pour que, s’il n’y a pas de nouvel accord,
les sanctions soient appliquées », l’objectif de Donald Trump pourrait
bien être justement « de conclure un nouvel accord » avec
l’Iran. Un accord signé Trump – et non pas Obama, en grosses lettres de
préférence. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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