Karine Béchet-Golovko défend, non sans raison, dans
son blog l’idée selon laquelle l'Arménie connaîtrait une révolution au scénario
très bien orchestré avec le triomphe du « candidat de la rue », Nikol
Pachinian.
« L'Arménie est sur le point d'accomplir
une nouvelle révolution, comme l'Ukraine, en moins radical, mais qui promet
d'être tout aussi destructrice pour le pays. Revendications au départ sociales,
finalement prise de pouvoir de la rue, d'une minorité politique "qui veut
changer les choses", mais refuse de s'embarrasser des règles
démocratiques. Le 1er mai, le nouveau Premier ministre, l'homme fort du pays,
doit être élu par le Parlement. Mais l'opposition de rue affirme déjà que si ce
n'est pas son candidat, minoritaire, le mouvement ne sera plus pacifique.
Comment a-t-on pu en arriver là? Retour sur la malédiction de l'espace
post-soviétique.
La suite
ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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