« Les panneaux avertisseurs clignotent au rouge : La démocratie est
menacée. En Europe et en Amérique du Nord, les candidats sont plus
autoritaires, les systèmes de partis sont plus volatils et les citoyens sont
plus hostiles aux normes et aux institutions de la démocratie libérale.
Ces tendances ont suscité un débat majeur entre ceux qui considèrent le
mécontentement politique comme étant d’origine économique, culturelle ou
générationnelle. Mais toutes ces explications partagent une hypothèse de base :
La menace vient des extrêmes politiques.
A droite, les ethno-nationalistes et les libertaires sont accusés de
soutenir la politique fasciste ; à gauche, les radicaux des campus et le
soi-disant mouvement antifa sont accusés de trahir les principes libéraux. D’une
manière générale, on suppose que les opinions radicales vont de pair avec le
soutien à l’autoritarisme, tandis que la modération suggère une approche plus
engagée du processus démocratique.
Est-ce vrai ?
Peut-être pas. Mes recherches suggèrent qu’en Europe et en Amérique du
Nord, les centristes sont les moins favorables à la démocratie, les moins
attachés à ses institutions et les plus favorables à l’autoritarisme. »
La suite ci-dessous :
https://www.les-crises.fr/les-centristes-sont-les-plus-hostiles-a-la-democratie-pas-les-extremistes/
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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