« Panique
à l’Elysée » titre Mediapart suite à l’information sortie par le journal
Le Monde concernant le tabassage le 1er mai dernier d’un manifestant
par le chargé de sécurité de la Présidence qui n’est pas policier, Alexandre
Benalla sous le regard d’un autre collaborateur du Président, Vincent Crase.
La première
question qui vient à l’esprit pourquoi est-ce Le Monde qui sort cette affaire,
sachant la vénération des propriétaires de ce quotidien du soir pour Emmanuel
Macron (et Anne Hidalgo) ?
A l’Assemblée
nationale cette affaire a soulevé une colère dans tout l’hémicycle : la
commission des lois a voté la création d’une commission d’enquête: qu’est-ce
qui motivent Ferrand et Castaner de LREM d’acquiescer ?
A l’Elysée,
le Palais déjà fragilisé par la situation délicate du secrétaire général, Alexis
Kohler dans l’œil du parquet financier depuis juin dernier, on craint qu’il
soit reprocher au directeur de cabinet et par ricochet au Président de ne pas
avoir prévenu le procureur comme la loi l’y oblige : « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui,
dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un
délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République… »
Ce qui n’était
un départ qu’une faute grave nécessitant une sanction exemplaire, grandit au
point que la communication présidentielle bafouille, laissant un Emmanuel
Macron glapir en Dordogne……
Le plus grave
serait que l’on découvre dans les jours ou semaines à venir, que Vincent Crase
et Alexandre Benalla puissent être des têtes émergentes d’un nouveau S.A.C
(Service d’Action Civique) de sinistre mémoire. La question mérite d’être
proposée. Chaque jour qui passe voit les animateurs ou journalistes peu
révérencieux dégagés de la télévision, de la radio (Taddéi, Zemmour) ou bien confinés
comme Natacha Polony. A suivre….
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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