Emmanuel Macron a cru
habile de surgir à une réunion des députés En
marche qui ne surent pas le couvrir, de les assurer qu’il était seul
responsable, qu’il assumait tout et que si on le contestait « qu’ils
viennent me chercher » et qu’« Alexandre Benalla n’était pas son amant ».
Très bien mais qui est-ce alors ?
Depuis le début de cette
affaire l’Elysée est à contretemps. La sortie d’Emmanuel Macron anéantit les
tentatives de ses subordonnés de le protéger, rend vaine la commission d’enquête
puisqu’il se désigne.
Son raisonnement est
simple : ne relevant d’aucune juridiction durant son mandat sauf dans des
cas précis comme la trahison, Emmanuel Macron risque le tout pour le tout sans enlever en
rien de ce qu’il escomptait faire d’ Alexandre Benalla, une police parallèle
sans police ! Que se serait-il passé si cette affaire n’avait pas été
rendue publique ? Les Français doivent avoir conscience que l’actuel
successeur de François Hollande a une idée très privative de sa fonction, que
son programme est d’une violence redoutable. L’homme est-il dangereux ?
Je repose la question pourquoi est-ce Le Monde qui a balancé
Benalla ? Quel(s) membre(s) de la conjuration des opulents, Emmanuel
Macron a-t-il fâché ?
Quoi qu’en pense le Chef de
l’Etat, plus que jamais, il est nu et une cible vivante de taille.
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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