Deux semaines
d’atermoiements, de postures, d’annonces pour en arriver à la nomination de
Christophe Castaner à la fonction de ministre de l’Intérieur secondé par
Laurent Nuñez, ex-directeur général de la DGSI, ce dernier étant au sens strict
ministre de la police (et de la gendarmerie) dont la tâche sera, à la fois,
lourde et fragile. Hormis l’arrivée de Franck Riester rue de Valois pour
remplacer l’inefficace Françoise Nyssen, ce remaniement, non précédé par la
démission du gouvernement est sans surprise de fond, il est même très classique
par les dosages politiques entre centristes, gauche/droites et ex-socialistes.
Le Premier ministre s’est incliné devant le choix présidentiel, ne renforçant
pas son autorité, il prend les habits d’un sous-Fillon quant à Emmanuel Macron,
il escompte, avec force communication, regonfler sa montgolfière sans se
soucier apparemment aux événements européens et extérieurs donnant la primeur
aux élections européennes et municipales de 2019 et 2020.
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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