Depuis qu’Alexandre Benalla
n’est plus ce bouclier, ce gardien visiblement de bien de secrets, la
présidence Macron prend ses aises dans la fange. La main aux fesses du DJ à
l’Elysée lors de la fête de la musique, l’orgasme presque public lors de la
finale de la coupe du monde de football à Moscou et maintenant cette image
ravageuse d’un Chef de l’Etat en extase et émoustillé entre deux éphèbes s’enorgueillissant
d’un « fuck yeah » fait qu’aujourd’hui la coupe est pleine.
Si ces comportements
douteux révélateurs d’une vie cachée survenaient dans un pays prospère, sans
souci particulier, on pourrait à la rigueur se gausser de ces comportements et
répéter verre à la main la mazarinade
mais, dans une France au carrefour de situations, politique, économique, identitaire,
géopolitique d’une gravité extrême, il est nécessaire de dire stop !
A ces engouements fangeux s’ajoute
un Chef de l’Etat dépassé par des ministres dont l’un quitte le pouvoir sans
prévenir, Nicolas Hulot, le second Gérard Collomb, ministre de l’Intérieur,
faisant fi du refus du Président de le voir partir, fout le camp en pleine nuit.
Et cerise sur le gâteau l’Elysée n’apprendra qu’avec retard la passation de
pouvoir place Beauvau entre Gérard Collomb et Edouard Philippe Premier ministre
assurant l’intérim.
On imagine sans peine les
regards narquois des Trump, Poutine, Xi
Ping, Edorgan, et MBS : la faille Macron est béante. De quel poids sera le
Président français dans les affaires du monde ? En Europe, son champ de bataille,
pense-t-il Angela Merkel aux anges de le découvrir ainsi et de ne plus tenir
ses ministres ? Quid de l’axe franco-allemand l’alfa et l’oméga des élections européennes ?
Où que l’on porte son
regard, le quinquennat macron tient moins de temps que celui de François
Hollande resté hors d’eau jusqu’à l’automne 2016.
Les médias traditionnels
essaient tant qu’ils peuvent de tout relativiser, les réseaux sociaux bien plus
puissants ne s’embarrassent d’aucune clémence. Il y a bel et bien un cas Macron.
Et il est à craindre que cet homme se soit convaincu que son seul génie l’avait
porté à l’Elysée, faisant fi de la conjuration des opulents qui le placèrent
sur orbite simplement parce qu’ils craignaient l’arrivée d’une Marine Le Pen au
lendemain du BREXIT et de la victoire de Donald Trump. L’image Macron est
brisée, n’apparaît plus qu’un portrait à la Dorian Gray. On sait la fin…….
Jean Vinatier
Seriatim 2018
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire