« Lundi, le 1er octobre,
a pavé la voie à un changement drastique du paradigme québécois. Le peuple
québécois s’était habitué à un régime parlementaire favorisant un duopole et
voilà que la table vient d’être renversée. Une nouvelle formation politique,
vieille d’à peine une décennie, aura fait voler en éclats ce régime datant des
années 1970.
L’alternance socialo-libérale vole en
éclat
En effet, le Parti Libéral du Québec (PLQ), équivalent
à l’ancienne UMP française, et le Parti Québécois (PQ), succursale du Parti
socialiste en Amérique du Nord, ont dû concéder la victoire à un outsider qui,
tel un bateleur, a réussi à brasser les cartes au point que même les médias de
l’oligarchie semblent pris au dépourvu.
La CAQ (Coalition Avenir Québec) de François Legault,
ancien ministre péquiste (PQ) et cofondateur de la compagnie aérienne Air
Transat, vient de remporter 74 sièges sur les 125 que compte l’Assemblée
nationale du Québec; ce qui lui permettra de former un gouvernement
majoritaire. Il s’agit d’un véritable exploit pour celui qui – malgré le fait
de s’être lancé en politique il y a vingt ans – a dû attendre novembre 2011
afin d’être en mesure de prendre les rênes de cette coalition dont il avait été
le fondateur.
Un rebond politique inespéré
Manifestement surpris par les résultats d’une course
qui s’annonçait beaucoup plus serrée, après 39 jours de rebondissements,
François Legault semble déterminé à profiter de ce mandat sans équivoque pour «
bâtir ensemble un Québec plus fort, un Québec plus fier ! », pour reprendre ses
mots de la fin de la soirée électorale. Cette victoire pourrait se comparer à
l’élection (hypothétique) d’un Nicolas Dupont-Aignan envers et contre toutes
les forces coalisées de la Macronnerie au grand complet !
La suite
ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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