«Le
démarrage de la révolution française a été marqué par le rejet de la politique
injuste de la monarchie au niveau fiscal. La majorité de la population était
soumise à une charge d’impôts énorme et totalement inéquitable puisque la noblesse
et le clergé ne payaient pas d’impôts. Pourquoi la monarchie augmentait-elle
les impôts ? Pour rembourser la dette publique empruntée aux bourgeois, dette
publique qui servait les intérêts du régime sans prendre en compte les besoins
de la population.
Un des déclics de la révolution liégeoise de 1789 a
été l’impôt sur la bière, qui a constitué la goutte qui a fait débordé le vase.
Là aussi, le peuple n’acceptait plus que le clergé et la noblesse soient exemptés
du paiement de l’impôt et dénonçait le fait que 25 % du budget de la
principauté de Liège allaient au remboursement d’une dette publique illégitime.
La première révolution russe de 1905 a été notamment
provoquée par les impôts injustes servant à financer le remboursement de la
dette publique qui avait augmenté suite aux guerres dans lesquelles le pouvoir
tsariste s’était engagé. Avant son arrestation par la police du Tsar, la
direction du mouvement révolutionnaire à la tête des conseils d’ouvriers, de
paysan-ne-s et de soldats de la capitale Saint-Pétersbourg avait annoncé qu’il
fallait arrêter de rembourser la dette contractée par le pouvoir en place.
L’imposition de la poll-tax décrétée par
Margaret Thatcher en 1989 en Grande-Bretagne a provoqué un très grand mouvement
populaire de résistance car cette taxe sur les logements frappait injustement
le peuple. Cela provoqua des émeutes à différents endroits du pays et entraîna
la chute de la Dame de fer. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2018
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