La réunion bruxelloise ne
pouvait surprendre quant aux attendus et propositions sur les reports
élastiques du BEXIT. Il faut le répéter, Bruxelles ne veut pas de BREXIT. Brice
Couturier, hier soir sur Arte, disait tout sourire à Elisabeth Quin, que l’on
ne pouvait pas sortir de l’Union européenne et quand bien même un gouvernement
y parviendrait son pays sombrerait. Quel bel aveu d’un pro-Bruxelles qui espère
susciter l’adhésion de tel ou tel Etat
européen au nom de la liberté et au nom même de cette liberté la lui gommer si
d’aventure le peuple exprimait démocratiquement à un moment un autre choix.
Le Premier ministre
britannique, Teresa May qui apparait de plus en plus ouvertement comme hostile
à un Brexit dont elle a reçu pourtant le mandat n’est pas la seule personne à
intriguer. Les chefs de gouvernement dits souverainistes ou populistes ou
patriotes de la Pologne à l’Italie en passant par la Hongrie et l’Autriche dont
les discours ne cessent pas de dénoncer l’action bruxelloise n’ont pas fait
entendre une voix différente les 21 et 22 mars. En toute logique et en droite
ligne de leurs discours et campagnes électorales, ils eussent dû soutenir le
Brexit, contraindre la Première Britannique à tenir parole au lieu de quoi ils
s’alignent sur tous les autres et forment donc une union avec la Commission des
vingt-sept.
Les élections européennes
se dérouleront le 26 mai, une critique publique de cet alignement souverainiste
ne surprendrait pas…..
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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