L’auteur est « Ancien
directeur de Citigroup New York, auteur de L’Euro survivra-t-il ? (2016) et de The International Monetary System : Challenges
and Perspectives(1982) »
« Historiens et politologues américains
s’interrogent sur le futur de l’Empire américain. Est-il sur le déclin ?
Le débat est si vif que Barack Obama se crut obligé d’intervenir. Voilà ce
qu’il dit dans son discours sur l’état de l’Union de janvier 2012 :
« Celui qui vous
dit que l’Amérique est sur le déclin ou que son influence a décru, ne sait pas
de quoi il parle ». Peut-être répondait-il à Francis
Fukuyama. Ce professeur d’économie politique qui écrivait dans Le Mondedu 11 septembre 2011, soit dix ans
après les attaques du 11 septembre, que ces attaques avaient « marqué le début de la fin de l’hégémonie des
Etats-Unis ». Stephen Walt, professeur à Harvard, lui fit écho quand il
écrit dans The National
Interestde novembre 2011 que « l’avènement
de nouveaux pouvoirs et la double débâcle en Irak et en Afghanistan
annoncent un brutal déclin de la capacité de l’Amérique à façonner l’ordre
mondial ». Bien entendu, ceci n’est pas du tout du goût du
néoconservateur Robert Kagan qui le fait savoir dans un article paru dans The New Republicle 17
janvier 2012, intitulé « Pas
prêt à disparaître : contre le mythe du déclin américain. »
Nous pourrions multiplier les citations. Elles n’apporteraient rien au débat.
La conclusion est sans appel : les Etats-Unis ont entamé leur déclin.
Des origines du déclin »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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