"Si vous ne lisez pas les journaux, vous n'êtes pas informés; si vous lisez les journaux, vous êtes mal informés" Mark Twain
jeudi 27 juin 2019
« Interviewer Adolf Hitler: les entretiens oubliés 1923-1940 par Eric Branca »N°4623 13e année
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Macron : découper, briser, éparpiller, diviser, terroriser….? N°4622 13e année
La violence du temps politique est proportionnelle à la crainte pour un
exécutif de tenir de moins en moins bien les rênes du pouvoir.
Ainsi la déclaration de la députée Aurore Bergé face aux tensions à venir pour la réforme des
retraites déclarait sur RTL : Il convient de s’interroger sur la
légitimité de ceux qui contestent nos choix politiques (…). Les retraités
votent pour décider de l’avenir de notre pays alors même qu’ils n’en font plus
partie, il faut que cela change. »
Un maire LREM ne disait pas autre chose quand, quelques semaines plus
tôt, cet édile affirmait que celles et ceux qui seraient élus sans l’agrément
du parti présidentiel seraient des ennemis.
Ces propos placardent sur la place publique une violence et une
intimidation que la France ne connut plus depuis au moins Vichy pour ne pas
remonter au moment dit de la Terreur en 1793-1794. Le pouvoir macronien « guillotine »
psychologiquement.
Depuis le début des Gilets jaunes, les répressions policières et des
magistrats s’appliquent sans discontinuer dans une parfaite discipline soutenus
par le ministre de l’Intérieur et la Garde des Sceaux elle-même soutenant le
procureur général de Paris dans sa lecture assouplie de la durée des gardes à
vue. On notera le silence général des syndicats policiers et de magistrature y
compris ceux de gauche !
Le projet de la réforme de la liberté de la presse de 1881 est un autre
sujet d’inquiétude. La réforme sociétale pour la PMA sert à détourner une
attention alors que se poursuit une politique voulue de déconstruction de la
famille. Le soin opéré à mettre en avant les minorités pour imposer au plus
grand nombre la soumission est typique des mondialistes qui entendent casser,
effacer, briser, brouiller, scinder, éparpiller, déconsidérer nos fondamentaux pour
les réduire à des distractions momentanées.
Cette offensive menée tambour battant par Emmanuel Macron et tous ceux
ralliés se déroule quand s’enclenche depuis l’élection de Donald Trump un
tournant politique majeur celui d’une démondialisation et de la fin de l’hégémonie
des minorités. La France ayant toujours une période de retard, le gouvernement
actuel sait bien que le calendrier joue contre lui. Sa seule issue tient aux
durées des divisions, entre les Européens, entre les Français. Ce sont ces
disputes et querelles qui autorisent l’Elysée à avancer et bien épauler par des
instituts de sondage et des médias, tous entre les mains des soutiens financiers
d’Emmanuel Macron, lui fournissent l’illusion de la pleine maitrise des sujets
et persuadent des Français abouliques et dégoutés de se terre sur fond d’abrutissement
de sport et de variétés. Cet écrasement psychologique est patent quand l’on
voit de quelle façon les conflits sociaux, loin d’engendrer une réunion avec les
Gilets jaunes, activent, au contraire, un égoïsme catégoriel bien géré par les
syndicats eux-mêmes faibles attaquants de l’actuel exécutif.
Quant à l’islam une religion pas naturellement dangereuse en tant que
telle, mais le devenant si l’intention est de semer la discorde chez les
Français comme l’illustre le cas de l’Isère. L’affaire des burkini de Grenoble
a vu une municipalité et un préfet se taire, une ministre réagir au bout de
deux jours sans condamner véritablement cet acte absolument pas improvisé. On
voit bien que les auteurs usent de nos déclarations des droits de l’Homme, de
nos libertés pour imposer une organisation sociale laquelle aboutie nous
interdirait tout. L’islam est une religion en pleine expansion plus en Asie et
Afrique sub-saharienne qu’au Maghreb et en Orient, entre les richissimes mains
wahhabites (Qatar, Arabie Saoudite) lesquelles savent bien les porosités de nos
sociétés européennes. Ces lignes ne signifient pas que les Français musulmans
sont tous au garde à vous mais au fur et à mesure que les barrières et les
digues cèdent, le fatalisme s’impose. Regardons bien de quelle manière sont
traités les cas, certes difficiles et complexes, des enfants de djihadistes, le
gouvernement s’il le pouvait n’en ferait-il pas des « pupilles de la
nation » ?
Le poids communautaire a déjà un effet dévastateur dans les services
publics (voir le dernier rapport), dans l’armée, la police, l’éducation
nationale. Les germes de la discorde sont plantés et poussent.
Il faut bien regarder le mandat d’Emmanuel Macron non pas comme un
espoir mais comme une accélération de la déconstruction de la société française
au nom du vivre ensemble et d’une Union européenne désarticulée et uniquement
vouée aux échanges économiques et humains. Du patrimoine au sociétal en passant
par les abolitions programmes des grandes écoles (aujourd’hui l’ENA, demain, Polytechnique,
Normal Sup, Saint-Cyr et même Sciences Po….etc), ce gouvernement qui dévoie
tout ce qu’il peut, est-il parfaitement conscient de ce qu’il pourrait , un
jour, avoir à rendre compte si, ô hasard, les Français reprenaient leur destin
historique en main ?
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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lundi 24 juin 2019
«L’« eurasisme » fondement du rapprochement russo-turc par Bayram Balci »N°4621 13e année
« Abandonnée par ses alliés occidentaux dans l’imbroglio
syrien et rejetée par l’Union européenne, la Turquie cherche sa place dans le
monde. Elle se tourne du côté de la Russie, son ennemie ou faux amie de
toujours. Pour Recep Tayyip Erdoğan, l’eurasisme n’est pas un choix, plutôt un
dernier recours.
En Turquie, les débats sur la place du pays dans le monde se sont longtemps
polarisés sur trois axes : le monde arabo-musulman au sud (panislamisme),
l’Europe à l’ouest (occidentalisme) et le monde turcique à l’est
(panturquisme). Toutefois, depuis la fin de la guerre froide, on assiste à
l’émergence d’un quatrième courant, l’eurasisme — Avrasyacilik en turc —
qui promeut le rapprochement entre la Turquie et la Russie où il rencontre
aussi un écho.
Car, agitée par un sentiment de frustration devant la prééminence de
l’Occident sur la scène internationale, la Russie questionne également sa place
dans le monde. Le débat oppose les slavophiles, qui voient la religion
orthodoxe comme le pivot, les pro-Européens, et enfin les eurasistes, des
nationalistes qui ambitionnent de faire de la Russie le chef de file d’un vaste
espace de résistance à la prééminence de l’Occident.
Cette idée de réaction face à un Occident menaçant est cruciale si l’on
veut comprendre l’eurasisme en Russie et en Turquie. Cette dernière en effet,
bien que membre de l’OTAN, subit de plein fouet le pragmatisme court-termiste
de ses alliés européens et américains dans la crise syrienne et
moyen-orientale. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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Manuel Valls : peu importe le pays, greluchon suis N°4620 13e année
Peu de temps encore, il était Premier ministre en France d’un Président
déconsidéré et marié à une violoniste. En 2017, le public le vit se trainer
presque à terre sans honte aucune pour se présenter à la députation d’Evry sous
l’étiquette de La République En Marche. Et puis, d’un coup il passa l’Ebre,
convola avec une riche héritière et ambitionna l’ancien comté de Barcelone.
A lire la presse espagnole Manuel Valls venant de connaître une
écrasante défaite lors des élections municipales à Barcelone et après avoir
fait élire son adversaire et trahit le parti au nom duquel il venait de battre
la campagne environnante (Ciudadenos), s’apprêterait à devenir ministre socialiste
des affaires Etrangères.
Il est assez inouï d’écrire simplement et sans s’offusquer qu’un ancien
ministre français porterait la politique espagnole à l’étranger. Ainsi Manuel
Valls, faisant fi des pays, caressant les fortunes à la manière d’un greluchon,
irait et gravirait ?.
S’il est arrivé que des étrangers devinssent en France des ministres du
Roi, ils ne le purent seulement qu’après avoir obtenu du Parlement de Paris des
lettres de naturalisation, ainsi Mazarin. Aujourd’hui, en République la double
nationalité montre ses effets pervers et dangereux. Manuel Valls a été Premier
ministre, au cœur de nos secrets d’Etat, peut-on accepter qu’une tierce
puissance en recueille les fruits ?
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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