La violence du temps politique est proportionnelle à la crainte pour un
exécutif de tenir de moins en moins bien les rênes du pouvoir.
Ainsi la déclaration de la députée Aurore Bergé face aux tensions à venir pour la réforme des
retraites déclarait sur RTL : Il convient de s’interroger sur la
légitimité de ceux qui contestent nos choix politiques (…). Les retraités
votent pour décider de l’avenir de notre pays alors même qu’ils n’en font plus
partie, il faut que cela change. »
Un maire LREM ne disait pas autre chose quand, quelques semaines plus
tôt, cet édile affirmait que celles et ceux qui seraient élus sans l’agrément
du parti présidentiel seraient des ennemis.
Ces propos placardent sur la place publique une violence et une
intimidation que la France ne connut plus depuis au moins Vichy pour ne pas
remonter au moment dit de la Terreur en 1793-1794. Le pouvoir macronien « guillotine »
psychologiquement.
Depuis le début des Gilets jaunes, les répressions policières et des
magistrats s’appliquent sans discontinuer dans une parfaite discipline soutenus
par le ministre de l’Intérieur et la Garde des Sceaux elle-même soutenant le
procureur général de Paris dans sa lecture assouplie de la durée des gardes à
vue. On notera le silence général des syndicats policiers et de magistrature y
compris ceux de gauche !
Le projet de la réforme de la liberté de la presse de 1881 est un autre
sujet d’inquiétude. La réforme sociétale pour la PMA sert à détourner une
attention alors que se poursuit une politique voulue de déconstruction de la
famille. Le soin opéré à mettre en avant les minorités pour imposer au plus
grand nombre la soumission est typique des mondialistes qui entendent casser,
effacer, briser, brouiller, scinder, éparpiller, déconsidérer nos fondamentaux pour
les réduire à des distractions momentanées.
Cette offensive menée tambour battant par Emmanuel Macron et tous ceux
ralliés se déroule quand s’enclenche depuis l’élection de Donald Trump un
tournant politique majeur celui d’une démondialisation et de la fin de l’hégémonie
des minorités. La France ayant toujours une période de retard, le gouvernement
actuel sait bien que le calendrier joue contre lui. Sa seule issue tient aux
durées des divisions, entre les Européens, entre les Français. Ce sont ces
disputes et querelles qui autorisent l’Elysée à avancer et bien épauler par des
instituts de sondage et des médias, tous entre les mains des soutiens financiers
d’Emmanuel Macron, lui fournissent l’illusion de la pleine maitrise des sujets
et persuadent des Français abouliques et dégoutés de se terre sur fond d’abrutissement
de sport et de variétés. Cet écrasement psychologique est patent quand l’on
voit de quelle façon les conflits sociaux, loin d’engendrer une réunion avec les
Gilets jaunes, activent, au contraire, un égoïsme catégoriel bien géré par les
syndicats eux-mêmes faibles attaquants de l’actuel exécutif.
Quant à l’islam une religion pas naturellement dangereuse en tant que
telle, mais le devenant si l’intention est de semer la discorde chez les
Français comme l’illustre le cas de l’Isère. L’affaire des burkini de Grenoble
a vu une municipalité et un préfet se taire, une ministre réagir au bout de
deux jours sans condamner véritablement cet acte absolument pas improvisé. On
voit bien que les auteurs usent de nos déclarations des droits de l’Homme, de
nos libertés pour imposer une organisation sociale laquelle aboutie nous
interdirait tout. L’islam est une religion en pleine expansion plus en Asie et
Afrique sub-saharienne qu’au Maghreb et en Orient, entre les richissimes mains
wahhabites (Qatar, Arabie Saoudite) lesquelles savent bien les porosités de nos
sociétés européennes. Ces lignes ne signifient pas que les Français musulmans
sont tous au garde à vous mais au fur et à mesure que les barrières et les
digues cèdent, le fatalisme s’impose. Regardons bien de quelle manière sont
traités les cas, certes difficiles et complexes, des enfants de djihadistes, le
gouvernement s’il le pouvait n’en ferait-il pas des « pupilles de la
nation » ?
Le poids communautaire a déjà un effet dévastateur dans les services
publics (voir le dernier rapport), dans l’armée, la police, l’éducation
nationale. Les germes de la discorde sont plantés et poussent.
Il faut bien regarder le mandat d’Emmanuel Macron non pas comme un
espoir mais comme une accélération de la déconstruction de la société française
au nom du vivre ensemble et d’une Union européenne désarticulée et uniquement
vouée aux échanges économiques et humains. Du patrimoine au sociétal en passant
par les abolitions programmes des grandes écoles (aujourd’hui l’ENA, demain, Polytechnique,
Normal Sup, Saint-Cyr et même Sciences Po….etc), ce gouvernement qui dévoie
tout ce qu’il peut, est-il parfaitement conscient de ce qu’il pourrait , un
jour, avoir à rendre compte si, ô hasard, les Français reprenaient leur destin
historique en main ?
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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