Peu de temps encore, il était Premier ministre en France d’un Président
déconsidéré et marié à une violoniste. En 2017, le public le vit se trainer
presque à terre sans honte aucune pour se présenter à la députation d’Evry sous
l’étiquette de La République En Marche. Et puis, d’un coup il passa l’Ebre,
convola avec une riche héritière et ambitionna l’ancien comté de Barcelone.
A lire la presse espagnole Manuel Valls venant de connaître une
écrasante défaite lors des élections municipales à Barcelone et après avoir
fait élire son adversaire et trahit le parti au nom duquel il venait de battre
la campagne environnante (Ciudadenos), s’apprêterait à devenir ministre socialiste
des affaires Etrangères.
Il est assez inouï d’écrire simplement et sans s’offusquer qu’un ancien
ministre français porterait la politique espagnole à l’étranger. Ainsi Manuel
Valls, faisant fi des pays, caressant les fortunes à la manière d’un greluchon,
irait et gravirait ?.
S’il est arrivé que des étrangers devinssent en France des ministres du
Roi, ils ne le purent seulement qu’après avoir obtenu du Parlement de Paris des
lettres de naturalisation, ainsi Mazarin. Aujourd’hui, en République la double
nationalité montre ses effets pervers et dangereux. Manuel Valls a été Premier
ministre, au cœur de nos secrets d’Etat, peut-on accepter qu’une tierce
puissance en recueille les fruits ?
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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