La candidature de Cédric Villani et celle probable de Jean Messiha pour
le Rassemblement National vont pimenter le jeu politique.
L’insubordination de Cédric Villani est pour l’heure circonscrite au
camp des libéraux mondialistes de gauche issus du parti socialiste (Hidalgo,
Gantz), du parti communiste (Brossat), des Verts (Jadot), de l’UDI et de
Républicains, dans cet espace s’ajoutent, désormais, les deux candidats macroniens.
LaRem, réunie à Bordeaux, a opté pour la non-sanction des candidats dissidents.
Ce qui apparaîtrait comme une faiblesse est regardée aussi comme une tactique,
une répétition de la campagne présidentielle de 2017.
Le parti de gauche à Paris, membre de la France insoumise, est un cas
un peu à part, sa représente, Danielle Simonnet, par son engagement terrain
pourrait damer le pion aux socialistes dans trois arrondissements les XVIII, XIX
et XXe arrondissements.
S’il est bien trop tôt pour pronostiquer à Paris bien que l’on relève pléthore de candidats « gauche-mondialisée »,
la dispersion de la droite parisienne offre, elle, une fenêtre de tir inespérée
au Rassemblement national lequel devrait désigner Jean Messiha, égyptien de naissance
auquel s’attacherait Serge Féderbush.
Les municipales parisiennes s’annoncent actives et « rebondissantes ».
Pour l’heure, Bernard Arnault soutient via son groupe de presse Anne Hidalgo : il
en fait ce qu’il veut. Une campagne à Paris coute cher, le scrutin étant d’arrondissement.
Si l’on a peu de doute sur le milliardaire derrière l’actuelle maire de Paris,
bien évidemment qui soutien à Benjamin Griveaux, par contre qui soutiendra financièrement Cédric Villani….. ?
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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