Après l’adoption de l’amendement du député conservateur Letwin, le vote du Brexit est reporté sine die. Le Premier ministre Boris Johnson a fait trois lettres :
Dans la première, il demande à l’Union européenne de différer le Brexit.
Dans la seconde, il souligne que cette demande émane du Parlement et non du gouvernement.
Dans la troisième, il écrit son désaveu du contenu de la première lettre et rappelle son opposition à tout report.
En résumé, Boris Johnson demande à Bruxelles de ne pas accorder de dérogation et adresse au Parlement un avertissement sur la crise dont il aurait à assumer les conséquences devant les électeurs. Nul ne sait comment les jours à venir se dérouleront mais face au blocage que les Communes cautionnent et entretiennent, les plus opposés au Brexit essaieront d’imposer un second référendum mais n’y parvenant pas voteront pour des élections législatives ou parce qu’à la demande du Premier ministre la Reine les renverra : « gentlemen go home ».
Il reste une troisième hypothèse celle où le monarque lui-même entre aux Communes et leur annonce sa dissolution, cela se produisit sous Charles II.
Pour l’heure, le Premier ministre tient, en dépit de tous les obstacles et combinaisons, à parvenir au Brexit, avec ou sans accord en toute légalité. A cet égard, on remarquera que Boris Johnson agit et procède comme Donald Trump.
Bande annonce (BBC) :
« Charles III dissolved parliament »
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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