Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont
des nations-monde.
Le vote par la chambre des
représentants de la destitution de Donald Trump qui devra être confirmé par le sénat,
déjà en campagne électorale arrive quelques jours après la victoire de Boris
Johnson aux législatives. Ces deux faits donnent le ton de ce que sera l’année
2020. Sa puissance ne se comparera pas avec l’année 2016 qui surprit les
« mondialistes » : Brexit puis défaite d’Hillary Clinton (la
mise sur orbite en catastrophe d’Emmanuel Macron en 2017 n’est qu’une
conséquence).
Quatre années plus tard et après
quatre années de batailles insensées tant aux Etats-Unis qu’au Royaume-Uni pour
défaire les votes nationaux qui contrevenaient à des projets mondialistes, ces
derniers n’ont en rien rangé leurs armes, ils s’apprêtent, au contraire, à
livrer en 2020 des combats terribles : empêcher un second mandat de Donald
Trump, empêtrer le Brexit. On mesure peu l’ampleur de moyens de ces gens-là, de
leur degré de pénétration dans nos sociétés dont ils escomptent le chaos. La
création de la fondation Quincy par les milliardaires Charles Koch et Georges Soros apparemment opposés n’est qu’un
signe avant-coureur.
Les médias français toujours
aveuglés par la chute évidente de Donald Trump, du non-Brexit, s’ils modifient
un peu leur ligne éditoriale générale, n’en continuent pas moins à espérer.
En France, les « élites »
habituées depuis cent ans pour les Etats-Unis, au moins deux siècles pour le
Royaume-Uni à ne penser le monde qu’à travers eux ne comprennent pas du tout
les tréfonds de chacune de ces deux puissances. Pas davantage, toujours par
ignorance de l’Histoire, c’est-à-dire de la construction régulière des
singularités anglo-américaines (identité, caractère…), les « élites »
françaises et de l’Europe continentale ne sont pas en mesure de voir ce qui se
déroule sous leurs yeux, elles suivent un film, pas la réalité. Elles sont
incapables psychologiquement d’avoir une observation panoramique.
L’Union européenne, par essence
un objet non étatique, non souverainiste, rejetant toute regalia et, contrairement
à ce qui se dit, parfois, ne se dirigeant pas vers un fédéralisme lequel s’il
advenait, créerait un Etat, mais plutôt vers une régionalisation, est l’aire
géographique des mondialistes, la France y occupant une place plus centrale que
l’Allemagne.
L’année 2020 verra, certainement,
les nations-monde grandirent (Etats-Unis, Royaume-Uni, Chine, Russie, Inde,
Turquie), les religions-monde s’avancer comme l’islam ou tenter le
repositionnement, la chrétienté catholique.
Tout sera rude, ça va secouer :
nations-monde et mondialistes….A suivre.
Jean Vinatier
Seriatim 2019
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