« On peut, dans la France de 2020, ne pas être poursuivi pour un
meurtre antisémite aggravé ; les femmes peuvent être violées quasi
impunément ; on peut être un prédicateur fiché S financé par l’Arabie
saoudite et appeler au meurtre ; on peut voler, frauder et mettre son
argent dans les paradis fiscaux sans crainte ; tabasser impunément des
manifestants le 1er mai en se déguisant en policier, tout en étant
le toutou du Président de la République ; violer la Constitution et finir
ministre en charge des retraites avant d’être remplacé à ce poste par quelqu’un
d’aussi trouble ; être poursuivi pour prise illégale d’intérêts mais se
maintenir au poste de président de l’Assemblée nationale ; faire 10
manifestations violentes en tant que Black Blocs et rentrer à chaque fois chez
soi tranquille… mais si on a le malheur d’être Gilet Jaune, finir en prison au pas
de course !
En un an, les Gilets Jaunes, pour la plupart travailleurs ou en recherche
d’un véritable emploi, qui n’avaient souvent eu aucun engagement politique
auparavant et qui ne demandaient qu’un peu de justice sociale et fiscale dans
la cinquième puissance mondiale, se sont retrouvés avec des centaines de
blessés graves – marqués, défigurés ou abîmés à vie –, mais aussi plus de
3 000 arrestations et 1 000 condamnations à de la prison ferme. Une
répression digne d’un État totalitaire en panique. »
La suite
ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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