Dans quelques décennies les historiens se pencheront
sans doute avec circonscription sur le tournis qui s’empara des nations quand
apparut, depuis la Chine le coronavirus et
qu’ils ne manqueront pas de le comparer avec des grandes épidémies (par
exemple : peste noire au XIVe siècle, au XVIIIe siècle à Marseille, en
1919 la grippe espagnole (qui n’était ni une grippe mais le choléra, et ni
espagnole mais américaine, surgit du Middle West) ) et des vrais drames
humains : des villes entières succombant !
La Chine compte, je crois près de 2000 décès pour une
population supérieure à 1 milliard : à ce jour, avons-nous des centaines
de morts sur tous les continents ? Absolument pas. Et pourtant, le
principe de précaution s’applique comme si les hommes tombaient comme des
mouches. Entre établir des précautions, prendre des mesures et quasiment
prescrire des quarantaines, la marge existe. A lire les médias, 1 coronavirus
recensé et le titre devient : l’épidémie arrive ! La réouverture des
léproseries : c’est pour quand ?
Emmanuel Macron se déplaçant à La Pitié Salpétrière,
ôtant sa veste comme Obama, discourant entouré de médecins pour leur expliquer rien
si ce n’est de les éblouir par sa logorrhée n’eut qu’en retour que le
témoignage de l’épuisement, de lassitude du corps médical très remonté face à
la contre-réforme des retraites et leurs conditions de travail. Le bruit
courait même que les élections municipales seraient suspendues : que ne
ferait pas cet exécutif déjà ridicule avec la circulaire Castaner retoquée par
le Conseil d’Etat !
Quant aux places boursières toutes baissières, n’actent-elles
pas la fragilité économique mondiale ? Que l’on s’aperçoive avec le
coronavirus du danger à placer toutes ses chaînes de fabrication dans un seuil
pays, la Chine, est une chose : mais avec cette hystérie ou dramatisation
les bourses ne créent-elles pas le facteur déclenchant ?
En tout cas, la
navigation du coronavirus abonde les discours et les plaidoiries très hostiles
au mondialisme et la politique menée par Donald Trump consistant à ramener des
pans entiers de secteurs économiques sur le sol national se justifie plus
encore. Que l’on se rassure, l’Union européenne, déjà très hostile à un
contrôle de frontières dont elle ne veut pas, de même qu’à la constitution de groupes européens, est hors sol,
comprenant tout juste que les négociations avec le Royaume-Uni seront
difficiles, le sans accord n’étant pas une lubie : le coronavirus ne suscite
aucun attention de sa part et moins encore à une critique du
mondialisme…Bruxelles est dans les choux.
Pour l’heure, le monde globalisé montre son
infantilité, son incapacité à savoir raison garder.
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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