« Un étrange virus semble s'emparer du monde. En
comparant avec les dégâts causés par la simple grippe ou la pneumonie (non
virale), ce virus corona (coronavirus ou pneumonie virale) venu de Chine, très
modeste, provoque une vague politico-médiatique globale totalement
disproportionnée. Ses effets économiques et politiques sont effectivement
largement au-delà de l'aspect sanitaire. Alors que l'on nous parle d'épidémie
mondiale, chaque apparition d'un cas isolé dans les pays euorpéens (et
pas dans tous) ou outre-atlantique, provoque une vague médiatique digne de la
peste noire. Le discours est à ce point caricatural, que l'on se croirait
plongé dans une nouvelle production hollywoodienne, à laquelle se sont pliés la
plupart des pays, notamment ceux revendiquant une certaine souveraineté, comme
la Russie.
Depuis peu, les médias se sont focalisés sur le nouveau virus chinois, virus corona, forme de pneumonie virale. Dans le monde, environ 20 000 personnes sont touchées et, au 4 février 2020, l'on déplore 427 morts. La France vient de détecter son dixième cas, bénin. La Belgique a hérité, enfin, de son premier cas, lors du rapatriement de ses ressortissants vivant en Chine. A New-York, 3 patients hospitalisés soupçonnés d'avoir ce virus, mais il faut encore préciser le diagnostic. La Russie a deux Chinois si faiblement infectés, qu'il est impossible de déterminer les marqueurs du virus, que la Chine n'a par ailleurs toujours pas transmis. En février, pour la première fois hors des frontières de la Chine continentale, une personne est morte à Hong Kong et une autre aux Philippines. Nous sommes assez loin de la pandémie ...
Qu'il y ait des cas d'infection, cela est incontestable. C'est l'ampleur médiatique donnée à ce virus, qui laisse pantois. Comparons avec ce qui est comparable, à savoir la pneumonie non virale et la grippe.
Depuis peu, les médias se sont focalisés sur le nouveau virus chinois, virus corona, forme de pneumonie virale. Dans le monde, environ 20 000 personnes sont touchées et, au 4 février 2020, l'on déplore 427 morts. La France vient de détecter son dixième cas, bénin. La Belgique a hérité, enfin, de son premier cas, lors du rapatriement de ses ressortissants vivant en Chine. A New-York, 3 patients hospitalisés soupçonnés d'avoir ce virus, mais il faut encore préciser le diagnostic. La Russie a deux Chinois si faiblement infectés, qu'il est impossible de déterminer les marqueurs du virus, que la Chine n'a par ailleurs toujours pas transmis. En février, pour la première fois hors des frontières de la Chine continentale, une personne est morte à Hong Kong et une autre aux Philippines. Nous sommes assez loin de la pandémie ...
Qu'il y ait des cas d'infection, cela est incontestable. C'est l'ampleur médiatique donnée à ce virus, qui laisse pantois. Comparons avec ce qui est comparable, à savoir la pneumonie non virale et la grippe.
En 2015, dans le monde 920 000 enfants de moins de 5 ans
sont morts de la pneumonie. 920 000. Et si la communauté internationale se
décide à ouvrir les yeux et à aider les pays, il suffirait de donner accès à
des vaccins qui existent, ce qui est parfaitement réaliste, l'on pourrait
baisser la mortalité de cette maladie. Au rythme où l'on avance, les chercheurs
estiment à 800 000 le nombre d'enfants de moins de 5 ans morts de pneumonie en
2030. Mais il est vrai que cela ne touche pas l'Europe ou l'Amérique du Nord
... Donc, pour la pneumonie, je répète, plus de 900 000 enfants morts par an.
En ce qui concerne la grippe, prenons le cas de la France. Dans l'hiver 2017/2018 par exemple, 13 000 personnes sont mortes de la grippe, dont 93% de personnes de plus de 65 ans. Cette année, depuis novembre, l'on compte déjà 22 morts. Selon les données fournies par l'Agence nationale de santé publique française, dans la semaine du 29 janvier, plus de 5 500 personnes se sont adressées aux urgences pour des problèmes de santé liés à la grippe et 460 ont été hospitalisées. Et 10 cas sans que le diagnostic vital ne soit engagé pour le coronavirus.»
En ce qui concerne la grippe, prenons le cas de la France. Dans l'hiver 2017/2018 par exemple, 13 000 personnes sont mortes de la grippe, dont 93% de personnes de plus de 65 ans. Cette année, depuis novembre, l'on compte déjà 22 morts. Selon les données fournies par l'Agence nationale de santé publique française, dans la semaine du 29 janvier, plus de 5 500 personnes se sont adressées aux urgences pour des problèmes de santé liés à la grippe et 460 ont été hospitalisées. Et 10 cas sans que le diagnostic vital ne soit engagé pour le coronavirus.»
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ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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