Le Figaro écrit que la côte de
popularité d’Emmanuel Macron a bondi de 13 points depuis le début de la
pandémie.
En 1908, l’assassinat de Charles
Ier de Portugal et de Louis-Philippe, le
prince héritier, ont soudé le pays sans éviter en 1910 l’avènement de la
République.
En 1940, les Français se
tournèrent vers le maréchal Pétain avant qu’ils ne s’en détournent de façon
très ambiguë ce que le Général de Gaulle verra lucidement.
Après les attentats de 2015, la
popularité de François Hollande a bondi sans empêcher son échec à solliciter un
second mandat en 2017.
Lors du premier tour des
municipales de mars 2020, beaucoup d’édiles sortants ont eu des scores
étonnants, au premier tour : là-aussi a joué ce réflexe
de ne pas changer de capitaine au milieu de la tempête.
C’est instinctif pour
les peuples quand un événement grave se produit regarder: vers le
château, l’Eglise, le trône, l’organe suprême d’un régime politique…..et ce
quel que soit le caractère de la personne qui incarne l’Autorité : débile,
dangereuse, intelligente, brillante…etc. Cela n’a rien de réfléchi de
rationnel, c’est purement animal et temporaire.
Une fois l’orage passé, la
situation politique devient généralement extrêmement dangereuse pour le pouvoir
auquel il est demandé des comptes.
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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