Ce lundi marque pour moi la fin, à moins d’un retour
de bâton, de mon combat contre le coronavirus ou d’un forme de
coronavirus : 15 jours qui m’épuisèrent bien (toux, fièvre, bouche pâteuse
et sèche, courbatures très puissantes, alternance de chaud/froid). Je n’avais
sous la main que la vitamine C dissoute dans chaque bouteille que j’utilisais,
de l’iode, du sélénium, du magnésium et du thym que je prenais en infusion, parfois
un grog au rhum blanc ou au whisky.
A lire les mots généraux dans les médias : le
gouvernement n’est en rien coupable, n’a commis, aucune faute, tout le monde a
été à la hauteur. Avant même la fin de la pandémie se met en place la propagande :
écraser le mental révolté des Français. La consigne des conjurés qui firent
Macron est de le sauver et de nous réduire encore davantage. Du côté de
l’ennemi, le combat n’est en rien ralenti ou revu avec une dose homéopathique
d’humanité : les Français mécontents et sans doute plus doivent subir
l’incurie, l’irresponsabilité de cet exécutif. A 20H, les applaudissements,
presque au quotidien, de parisiens sont le fait d’une majorité énorme de
macroniens ou de pro-Hidalgo (c’est la même chose) tout à fait enthousiastes à
l’idée de soutenir plus fortement demain le successeur de François Hollande et
Anne Hidalgo, la cinglée des bobos. Ils ont peur, c’est tout. Un mois plus tôt,
ils se gaussaient du personnel de santé tabassé par les CRS, des pompiers
volontaires matraqués, des Gilets jaunes mutilés : ils en faisaient des
gorges chaudes !
Pendant ce temps-là, l’effondrement du secteur
hospitalier public est patent. Il a suffi de 15 000 demandes d’hospitalisation
pour que tout craque. Quinze mille lits répartis sur l’ensemble du territoire,
ce n’est pas énorme et pourtant, tous les médecins ont tiré la sonnette d’alarme
(ils le faisaient avant mais il fallait leur disait-on réduire les coûts) :
l’accumulation de toutes les fatigues des mois précédents a été comme une digue
qui céda à la première vague pandémique. Depuis toute la santé publique est
mise à vif. Bien évidemment, l’exécutif sort de sa poche un magique plan du
nouvel hôpital : qui croira à cette fadaise technocratique, financée
comment ?
Détail supplémentaire, l’armée n’a été capable que de
bâtir un seul hôpital militaire de campagne de trente lits en 5 jours alors que
4 heures suffisent : cela en dit long sur le délabrement. Le remarquable service
de Santé des armée est, lui aussi, victime des économies des technocrates
mondialistes : voilà où aboutit la fin de la souveraineté!
A partir de la propagande bien relayée, par L’Opinion,
le Figaro, Libération, Le Nouvel-Obs, Les Echos, la Tribune, BFM, Cnews, LCI, France-info…etc,
les Français oseront-ils, malgré, les astuces de communication gouvernementale et
des journalistes flagorneurs voir le désastre dans les EHPAD, le nombre exact, de
victimes dans les hôpitaux, des gens morts chez eux. Le lendemain de la
pandémie, sera-t-il pour le gouvernement une sortie dangereuse socialement et
politiquement ? Aura-t-on l’annulation
du premier tour des municipales et le report à l’automne du scrutin municipal ?
Cette demande politique amplement justifiée (maires et accesseurs morts suite
au premier tour) irait, bien au-delà et c’est ce que craint le gouvernement qui
empêchera toute Cour de justice de la République (Edouard Philippe, Agnès Buzyn
et son successeur, Castaner), toute justice ordinaire pour les hauts
fonctionnaires, conseillers de l’Elysée de Matignon, des ministères et élus
politiques. Les médias et la télévision, surtout, joueront un rôle redoutable :
on sait à qui ils appartiennent ? Les réseaux sociaux seront un contrepoids
insuffisant que seule une prise de conscience nationale, par le biais d’un
arrêt volontaire du pays, pourrait mettre à genoux celles et ceux qui
fautèrent. Très honnêtement, entre partir en vacances ou abattre un exécutif, que
choisiront les Français ? Nul doute que le gouvernement plaidera pour la
nécessaire détente des « Français qui souffrirent tant » tout en
appelant à la solidarité économique et en trouvant bien sûr ici et là des « héros »
pour occuper les esprits sans oublier un défilé « militaire » point d’orgue
ou firmament de la propagande présidentielle….
Cela dit, la Bastille s’est rendue le 14 juillet 1789,
Charles X est tombé un 30 juillet 1830, le Second Empire un 4 septembre 1870 et
la Troisième République finit le 10 juillet 1940….alors !
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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