« 4 milliards de personnes confinées dans le
monde, cela signifie 4 milliards de personnes privées de liberté, assignées à
domicile, depuis plusieurs semaines. Simplement parce que ce sont des êtres
humains. Aucun système totalitaire par le passé n'est parvenu à un tel résultat
de manière aussi efficace par le passé que notre système "libéral".
Sans que des réactions de résistance ne se fassent massivement voir, car "c'est
pour leur bien", car nous vivons dans des pays "libres".
Donc ça ne se discute pas. Donc l'on ne discute plus, l'on obéit. Puisque c'est
pour notre bien et qu'il faut être "responsable". Pour ne pas être
coupable. Le danger présenté par le coronavirus doit justifier, à l'échelle de
la planète, des méthodes ressortant de la logique des systèmes totalitaires,
dans le sens direct du terme, à savoir un contrôle total de l'individu, mental
et physique. Mais comme cette situation ne peut durer éternellement sans
réellement basculer dans un système totalitaire dur, ce que mythe libéral ne
peut se permettre puisqu'il s'est construit justement en opposition à un
système étatique fort, il va bien falloir ouvrir les portes du camp de
rétention global. Ce que Macron a tenté de faire dans son discours du 13
avril, annoncer une date, la date, le 11 mai, pour l'ouverture des portes et un
retour à la normale. Immédiatement, l'incertitude et le relativisme ont été
introduits par les ministres et cette étrange valse à trois temps de la
peur/espoir/restriction a pu reprendre. Le comment et le pourquoi du déconfinement
sont au centre de nos préoccupations. Car, finalement, nous serons libérés
parce que le virus sera vaincu dans quelques jours ? L'on peut en douter ...
Qu'est-ce qui changera, réellement, en plus du discours ? Autrement dit, qui de
notre société ou du Covid sera vaincu? In fine, ça dépendra de nous. De
chacun d'entre nous. De notre capacité individuelle et collective à
l'obéissance. »
La suite ci-dessous :
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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