Maximilien de Robespierre (1758-1794) focalise depuis son renversement par une conjuration en thermidor (juillet 1794) tous les dérapages révolutionnaires. Il symbolise la « Terreur ». Marcel Gauchet et Jean-Clément Martin revisitent le rousseauiste, avocat passionné des droits de l’homme qui passa d’un royalisme de raison à un républicanisme aux contours parfois imprécis. Robespierre est un acteur historique complexe que deux historiens redessinent sans passion.
Jérôme Pétion (1756-1794), second maire de Paris après Bailly, est moins connu. Avocat comme son très proche ami Robespierre, il sera avec Brissot (futur girondin) et Saint-Just (futur « archange de la Terreur ») un des rares partisans de la république dès 1789. Girondin en 1792, il s’opposera à Robespierre, ne votera pas la mort du roi. Il connaîtra les destins tragiques des girondins : errance, suicide ou exécution. Pierre Casselle et Jean-Claude Martin revisitent deux destins croisés.
Marcel Gauchet : Robespierre
Jean-Clément Martin: « Robespierre, un révolutionnaire ordinaire »
Pétion ou l’anti-Robespierre Pierre Casselle/Jean-Clément Martin
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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