On suit malaisément les événements internes américains.
On n’ose plus comme avant 2016 soutenir indéfectiblement le candidat
démocrate…..D’ailleurs on arrive au point que l’atmosphère américaine y est
regardée comme étrange et décourageante.
Face à The Donald, POTUS atomique, les démocrates peu
fiérots se rangent sous la bannière d’un Joe Biden gâteux qui se croit élu
depuis 1918 ! En seconde ligne un duo intriguant Hillary Clinton-couple Obama
escomptant rafler la mise soit en cas de forfait de Biden soit juste après son
installation à la Maison Blanche où tout le monde constaterait son incapacité.
Cette combinaison Clinton-Obama est elle-même bancale tant l’inimitié entre
Barack Obama et Hilary Clinton est publique, demeure Michelle qui dit non et
oui. Au milieu de tout ce crêpage de chignon, le corona virus est toujours là
mais en mode faible intensité comparée à la sinophobie ambiante.
Bienvenue à OK Corral !
Emerge toujours The Donald tout content de récupérer
son général Flynn contraint à la démission en 2017 suite au Russiagate, une
opération montée de toute pièce par le FBI dans les dernières semaines de la présidence
d’Obama. A ce sujet, il est quasiment certain qu’entre novembre 2016 et la
prestation de serment en janvier 2017, les Etats-Unis connurent, sans doute,
une période tout à fait originale et exceptionnelle dans son histoire à savoir
empêcher un vainqueur de la campagne présidentielle d’accéder à la Maison
Blanche. Sans doute attendra-t-on longtemps avant d’étayer cette hypothèse mais
l’atmosphère post-électorale était réellement plus que singulière.
En France, on mesure mal les violences dont sont capables
les politiques américains. La hauteur des
enjeux, les concurrences entre les agences, les lobbies et autres officines
étant de véritables grenades dégoupillées sans y omettre les poussières de « guerre
civile ». Ces affrontements paraissent s’accélérer depuis le 11 septembre
2001. A croire que l’installation confortable des Etats-Unis au rang de
première puissance mondiale les dégage de toute retenue : quoi qu’il se
passe, le dollar, la FED, les centaines de bases réparties sur les 5 continents
ne disparaitront pas et résisteront bien aux tumultes washingtoniens : d’ailleurs
s’est-on aperçu d’une escapade ridicule au Venezuela contre Maduro ? Non
et le plus drôle c’est que l’ambassadeur de France à Caracas se trouve privé d’eau, de gaz, d’électricité à
croire qu’Emmanuel Macron en était le cerveau…Sur ce point et au dire des
connaisseurs la vénézuélienne (cocaïne) c’est le top…..
Jean Vinatier
Seriatim 2020
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