Lors de la première phase COVID qui fit connaître à la France pendant deux mois un confinement général, l’objectif gouvernemental se concentrait sur les générations âgées. A partir de l’été, les salariés ou population active seront dans le viseur. Depuis hier soir, les jeunes concentrent les tirs « protecteurs de l’exécutif ». Dans le deux cas, le message est clair : vous pouvez (vous devez) aller travailler, aller dans les amphis mais vous ne n’aurez plus l’autorisation de la convivialité familiale, de la fête entre potes. Métro/boulot en mode entassé/serré comme des sardines mais dodo seul ou presque. Les covid/clusters définis d’une manière étonnante est logique avec la tactique gouvernementale : piloter un virus que nul ne nie, afin d’étouffer des clameurs multiples…..et/ou bien d’accélérer un programme politique totalitaire ou post-démocratique.
Le monde artistique (théâtre, cinéma, café/théâtre, café/concert, festivals…etc.) passe à la trappe : plutôt à gauche mais qui voterait Macron face à Le Pen en 2022 ? C’est une option cynique mais vue ainsi. L’opéra seul s’en sortirait car il draine une population plutôt aisée : pour ce cas, le gouvernement serait prêt à des largesses financières…. C’est l’autre aspect, peu regardé par le public : le pouvoir prend soin de gêner le moins possible les classes opulentes, de leur assurer leur manne économique en envoyant les masses au turbin.
Cloisonner, séparer les générations, les rangs sociaux, définir des périmètres clusters sont autant de murs sociétaux. Les petits commerces, les TPE, les PME/PMI seront des victimes supplémentaires laissant une place magistrale aux grands groupes, aux compagnies multinationales. Le COVID apparaitra de plus en plus comme un rouleau compresseur, arasant toutes les scories pour laisser la place nette à d’autres acteurs à moins que de nouveaux événements viennent contrebalancer le mouvement en cours.
La peur sert à tenir les peuples en lisière : terrorisme et santé sont un duo épatant pour ce faire, s’attachant, aussi, l’obéissance complète des forces de l’ordre, de la magistrature, de l’armée. Au printemps dernier, le pouvoir actuel a mesuré et même s’est étonné avec quelle efficacité en mobilisant 100000 hommes, il tenait un pays de 70 millions d’âmes. Nul doute que cette expérience-là, l’autorise aujourd’hui, à tester le couvre-feu ici et là et à réactiver la loi d’urgence sanitaire sur tout le territoire.
Le virus, au nom duquel on généralise le sans-contact serait donc épidémique: via sa pathologie, les effets, sociétaux, démocratiques, institutionnels demain…..
Regardons bien aussi comment les en-têtes officiels changent ainsi, la République française disparait au profit de Préfecture, de Gouvernement…et ainsi de suite. C’est imperceptible et pourtant.
Qui aurait pu croire qu’en 2017, le successeur de François Hollande parviendrait à mettre la France En Marche vers le sans contact général ? De la start-up nation au sans contact nation ?
2022, sans-contact ?
Jean Vinatier
Seriatim 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire