Attendu, annoncé depuis des jours, le reconfinement national s’installerait pour un mois, la France gardant ses frontières ouvertes comme en mars..L’allocution présidentielle n’a pas pu surprendre. Raison présidentielle invoquée : la seconde vague. Pourtant, dès sa nomination Jean Castex, se targuait de nous dire que l’État serait prêt à l’affronter. Et puis, en fait, pas du tout. C’est donc tranquillement qu’Emmanuel Macron égrène ce qui ne sera plus permis et ce qui sera possible, le tout évoluant au gré des protestations, des pressions, de l’opinion publique.
Pour l’heure, à l’inverse des universités, les écoles, lycées et collèges accueilleront les élèves permettant aux parents de s’entasser dans les transports en commun afin que l’économie continue à tourner, l’État se dégageant par une pirouette celle du télé-travail qui surgirait des sables en toute facilité. Donc : un virus qui n’irait pas dans les écoles ni dans les sociétés, ni dans les transports mais se précipiterait dans les bars, les restaurants, les maisons et habitations et se jetterait sur les cercles familiaux et amicaux les plus étroits….Où est la logique ? Si cette deuxième offensive est réellement plus meurtrière que la première, alors c’est un durcissement qui serait logique à mettre en place et non une liste à la Prévert.
Depuis mars, rien n’a changé dans les hôpitaux hormis en pire et ce qui remarquable c’est passivité des Français bien à l’inverse des Italiens, des Espagnols, des Allemands, des Anglais qui descendent dans les rues. Devant cette soumission, Emmanuel Macron serre des vis sans trop se soucier du lendemain, les fontaines monétaires restant encore abondantes.
Ce novembre encagé mais modulable ne rassure pas d’autant plus que la grippe annuelle est dans les starting-blocks. En toute logique l’actuel virus et la grippe devraient se croiser, se fondre ou muter ou bien se snober….
Tout est quelque peu surréaliste, on maîtrise sans maîtriser, on interdit les protocoles Raoult de même que sa demande de médication. Il y a au sommet de l’état un conseil scientifique qui selon les besoins devient un gouvernement bis ou pas et qui est, de toute façon beaucoup trop proche du secteur pharmaceutique.
La conclusion générale est un bourbier dans lequel beaucoup de nos compatriotes peuvent perdre la vie dans des couloirs des urgences, s’appauvrir, sombrer socialement, économiquement où, une fois encore, le personnel médical est en première ligne de même que celui des commerces indispensables, ces gilets jaunes que la maire du VIIe arrondissement, Rachida Dati, découvrait après avoir passé son temps à s’assurer que la préfecture leur interdirait en 2028-2019 tout défilé aux Invalides, à l’Ecole militaire…
Enfermement psychologique sans spiritualité possible, citoyens séparés : l’encagement de novembre…...
Seriatim 2020
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