Quand Emmanuel Macron accorde un entretien à un média, celui-ci est naturellement dirigé par un de ses soutiens à sa campagne de 2017 mais, cette fois-ci, comme le journaliste qui lui posait des questions s’était pris des coups lors des manifestations il y avait, dès lors, l’apparence de l’indépendance….
Fidèle à ses tactiques inchangées depuis son ascension préparée par une conjuration des opulents, il sépare toujours tout en proclamant le contraire. Il est séparatiste. Qu’il veuille s’adresser prioritairement aux « jeunes » au milieu d’une société débile (faible), la belle affaire : on sait comment ils se comportent : un tiers s’en fout, un tiers est à gauche, un tiers est à droite. Il n’y avait rien de bien original jusqu’à ce qu’il glisse :
« Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. Peut-être que je devrai faire des choses dans la dernière année, dans les derniers mois, dures parce que les circonstances l’exigeront et qui rendront impossible le fait que je puisse être candidat. Je n’exclus rien. On a vécu des choses absolument imprévisibles. »
Alors même que le projet de loi sur la sécurité globale poursuit son bonhomme de chemin, le pouvoir étant assuré que la colère omettrait l’article 22 (drones) se concentrerait sur l’article 24, qu’il fait l’équilibriste entre un soutien total à la police jusque dans ses débordements et une admonestation tempérée, le Chef de l’État annonce publiquement que les événements tragiques ne sauraient être évités quand bien même l’empêcheraient-ils de se représenter ! Mais tient-il à la réélection ? Après tout, n’est-il pas qu’un exécutant d’œuvres, basses ou pas au nom de groupes dont la puissance financière dépasse largement celle de bien des États au point que certains d’entre eux veulent frapper monnaie ?
Dans une France complétement désorganisée par les vagues virales COVID que l’on nous décrit sans les voir comme dans Brice de Nice, où l’État, habilement, affirme ne pas rendre obligatoire la vaccination quand elle le sera par des compagnies, maritimes, ferroviaires, aériennes et des pays étrangers (Chine, États-Unis, Israël, Maroc, Russie…etc). Quand l’Élysée créé ex nihilo un nouveau conseil de coordination en stratégie vaccinale sous la houlette d’Alain Fisher, immunologue réputé, mais d’abord pédiatre, un détail qui a son importance pour la narration qu’élaborera cette entité vers nous, les citoyens-enfants…., l’on voit bien que la sécurité globale via l’objectif officiel de sécuriser les forces répressives (qui sont passées au fil des ans de « gardiennes de la paix publique au maintien de l’ordre public puis aux forces de l’ordre…mais de qui ?) annonce un cortège plus long et englobant plusieurs domaines. C’est bien pour cela que ce projet de loi dans ton entier est dangereux tant il devra d’une manière législative et juridique protéger l’exécutif de tout ce qui, sans cela, seraient des dérapages, des fautes, des dérives ! Subrepticement, le gouvernement ne vient-il pas d’élargir par décret trois fichiers de renseignement qui permettront le fichage des opinions politiques, philosophiques et religieuses sous le couvert flou de « sécurité publique, sûreté de l’État, intérêts fondamentaux de la nation » ?
C’est peu dire que l’intervention présidentielle était d’une rare violence dont le côté jeune, un leurre. D’ailleurs les jeunes ne sont guère jusqu’à présent dans les rues à manifester, ils pestent davantage contre des plaisirs hédonistes contrariés : faire la fête, ce qui est tout de même une sacrée réduction ! Pourtant, à vingt ans, c’est l’âge des pavés ! On rêve, on butine, on a soif de libertés et de découvertes, de souffle…..Bref adieu Gavroche, bonjour Bobo….
A bien des égards l’intervention d’Emmanuel Macron était « Brut » de décoffrage et sans que cela ne heurte trop le public aux repères troublées et manipulées.
Jean Vinatier
Seriatim 2020
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire