Après s’est mis Fabrice Luchini dans son jeu (triste !) et le jour du bac français et avec une épouse professeure de lettres, Emmanuel Macron, maltraitant Rimbaud, poursuit sa déconstruction de l’histoire de France…. C’est peut-être une bourde mais pour l’homme qui nous a dit que notre culture n’existait pas et qu’il fallait nous « déconstruire », avouons qu’il y a une constance et qu’il est difficile de croire à une seule erreur.
Lors du G7, quand la Reine accueillait les invités, le seul à avoir la main dans la poche de son pantalon était Emmanuel Macron. Cet air condescendant, faux, cynique et si intimement convaincu d’être un firmament fait un grand mal à notre pays.
Dans une France, où l’alternative pour arriver au pouvoir devient une voie interdite ou barrée (Marine Le Pen devenant un cas d’école), l’histoire dira si le pouvoir s’est montré imprudent à politiser autant un double scrutin, régional/départemental, qui ne précipite pas les Français dans les bureaux de vote !
A deux jours du premier tour de scrutin, Emmanuel Macron multiplie les sorties bien paramétrées, scénarisées et laisse annoncer par Jean Castex la fin du masque en extérieur et du couvre-feu, la veille de la fête de la musique. A-t-il cédé à la rue ? Les quatre soirées parisiennes, Invalides/Tuileries, aurait décidé l’exécutif à lever le pied : la police craignant de ne pouvoir courir après tout le monde le soir du 21 juin. Je ne le crois pas. Le pouvoir se sert d’un prétexte car l’on pense, tout d’un coup, que transformer en boîte de nuit l’Élysée ferait une si belle impression sur les jeunes. Sans doute n’aurons-nous pas les travelos brésiliens mais plutôt des DJ de la génération Brigitte Macron (Cerrone, Jarre) avec ce qu’il faudra de bruit et de trémoussements. C’est toujours ce en même temps avec leurs conséquences diverses, elles-mêmes regardées comme successives et non-mémorisées par les populations.
Plus de lettres protestataires (militaires, police….) quand l’Élysée poursuit son agenda rassuré d’avoir la fontaine de la BCE pour apaiser tous les conflits sociaux et entrepreneuriaux. L’on veut nous imposer une contreréforme des retraites afin que la France jouisse du plan de relance européen (Paris a donné 100 milliards sur les 750 pour en recevoir en retour…40 !). Cela n’a guère de sens mais passe, pour l’heure, comme une lettre à la poste.
Étrange pays qui accepte tout, courbe l’échine, se met la tête dans le sable et tout cela le jour de l’appel du 18 juin où le Président décorera deux vieillards, témoins et acteurs d’une période si exceptionnelle de notre Histoire, au Mont Valérien avant de s’envoler pour déjeuner avec la chancelière allemande : le en même temps….que nous subirons, le 14 Juillet avec les bouilles de McFly et Carlito sur le bureau présidentiel....
Jean Vinatier
Seriatim 2021
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