A Tain l’Hermitage dans la Drôme, Emmanuel Macron échappa à sa sécurité pour courir à la rencontre d’un groupe de français, l’un d’entre eux voulut le gifler ou le souffleter et le Président esquiva l’initiative….Pour BFM, Ravaillac n’était pas loin, car le homme jeune a été tout de suite qualifié de « proche des Gilets Jaunes »…histoire de diaboliser encore des gueux qui campèrent à 50 mètres de l’Élysée en 2018 !
Tout de suite après, l’on nous montra à satiété Emmanuel Macron attablé, puis recevant de gens divers des placets, le tout dans un empressement pas éloigné d’une forme désuète de servilité. Un contre-feu pour gommer l’incident et effacer les huées montpelliéraines. Pour le reste, Emmanuel Macron continuera à faire son tour, à pérorer, à séduire, son cirque est itinérant avec des étapes plus ou moins réussies.
Les commentateurs expliquèrent l’acte par la désacralisation de la fonction…et des tas de fadaises. En réalité, Emmanuel Macron tant pour sa fonction que pour ses manœuvres politiciennes pratique le en même temps avec les risques ou les aléas de ce comportement.
La classe politique en toute logique, condamna le soufflet mais Jean-Luc Mélenchon, déjà embourbé dans ses propres éructations, crut en se précipitant au -devant du Président se refaire une virginité et indiquer, aussi, indirectement, qu’en cas de second tour Le Pen/Macron, il appellerait à voter pour qui l’on sait. Décidément cette gauche n’a plus besoin de recevoir un coup de butoir, elle se flagelle elle-même, ne reste plus qu’une droite béquillée mais assommée.
Évidemment, les prochains sondages devraient donner à Emmanuel Macron un petit plus, tant il est classique qu’après un attentat, même le plus impopulaire des Chefs d’État reçoit un hommage temporaire
Jean Vinatier
Seriatim 2021
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