L’époque où le monde scientifique s’échinait à trouver des noms de variants au Covid 19 est révolu, désormais, le variant nouveau serait lambda !
L’amabilité de ce nom générique cache de plus en plus mal, les tours de vis liberticides et sécuritaires qui commencent à envelopper les populations tant aux États-Unis qu’en Europe.
La municipalité démocrate de San Francisco n’attend plus que la validation par la FDA de tous les vaccins proposés pour exiger la vaccination de tous les employés (pompiers, policiers inclus) sous peine d’un licenciement !
En Italie, le personnel soignant regimbe à passer sous les fourches caudines quand en France, la résistance apparait plus hésitante et dispersée, reflétant la passivité française lors des confinements successifs. Nous n’eûmes des agitations que quand les jeunes voulaient teufer (c’était d’ailleurs leur seule liberté revendiquée) contrastant avec les Britanniques descendant par milliers dans les rues londoniennes contre les atteintes aux libertés.
Ce n’est pas tant la soumission des masses qu’il faut regretter car elle ne surprend guère historiquement mais la faiblesse des minorités contestatrices qui inaugure un temps inquiétant pour les autres dispositions que les pouvoirs prendront pour mieux nous ferrer au nom de sécurité ici sanitaire, là globale (terrorisme). C’est là un exemple frappant de ce qu’une société liquide me permet plus ou rend de plus en plus difficile. Quelque part nommer un variant lambda est un aveu de banalité qui entre assez logiquement dans les processus de bornage des libertés y compris celles intimes.
Certains s’interrogent encore en France sur le pourquoi des abstentions records aux régionales/départementales. La rencontre entre la fin de la souveraineté et le monde liquide (sans frontière) dépouille les partis politiques aujourd’hui soutenus principalement par les personnes âgées qui les regardent comme des garanties à leurs exclusifs avantages acquis pour certaines lors des trente glorieuses. Pour cet électorat-là, les politiques ont un sens ce que les générations actives ne voient plus et elles ont tendance à opérer un retour vers la nature (avant l’état de nature ?) ou bien à espérer dans les métropoles et villes hyperconnectées une résurgence d’un cadre socio-politique via les réseaux en faisant fi de toutes les différences.
Comme on le voit le variant n’est pas seulement covidien mais plus général. Il tend à façonner dans l’aire Atlantique des minorités totalement prises en main par des réseaux d’influence où se retrouvent fonds d’investissement, multinationales et structures étatiques quand sont soumis à des pressions redoutables d’autres minorités (par exemple, le cas de Julian Assange) qui se battent comme autrefois pour les libertés. La minorité autorisée et louangée est celle qui précisément ne se battra que pour elle, les autres seront bannies.
Le variant lambda cache de moins en moins l’ambition de la prise de contrôle globale autant des citoyens que des hommes à l’occasion d’une épidémie, d’attentats…en attendant une catastrophe énergétique (nucléaire, pétrole, gaz…etc.).
Le face à face de plus en plus brûlant entre la Chine et les États-Unis (sans omettre les soutiens respectifs) ne se fera plus comme autrefois par la découverte de l’un de l’autre mais par une reconnaissance faciale, demain, sans doute, un simple variant, un variant lambda de plus…..Bonjour tristesse !
Jean Vinatier
Seriatim 2021
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