Le parti socialiste lance Anne Hidalgo, sa candidate à l’élection présidentielle depuis l’Office (nom de la brasserie)…cuisine bien domestique !
Depuis 1914, le parti socialiste est en survivance et ne doit qu’à ses combinaisons et à quelques hommes honnêtes (Blum, Mendes-France), de pérorer encore en 2021 désormais autour de la « sociale écologie ». Anne Hidalgo en est la caricature : déconnectée des réalités du pays, vivant au milieu de globalistes wokistes, ennemie des Gilets jaunes et d’un silence absolu sur le passe sanitaire et les rétentions de nos libertés. Elle et son équipe ont oublié que les provinciaux viennent à Paris et en reviennent écœurés, dégoutés, que les banlieusards le sont tout autant….Inutile de dire que peu de gens ont envie de la voir grandir du « saccage Paris « à « saccage la France » tous assistants médusés à la réduction de Paris, un enclos bobo festif sur trottinette au sein du Grand Paris.
Pourquoi le PS a-t-il choisi la maire de l’enclos parisien ? On pourrait noter deux motifs: d’abord, parce qu’elle a les caisses remplies d’un argent qui n’est pas le sien et qu’elle peut proposer une foule de postes bien rémunérés ; ensuite, parce qu’elle escompterait une chute ou un empêtrement d’Emmanuel Macron pour ramener vers elle, l’aile libérale socialiste. Sur ce dernier point, elle a reçu une fin de non-recevoir, le même jour où elle subissait en plein conseil de Paris les assauts des écologistes et de l’opposition et n’osait pas dénoncer les propos de Ian Brossat envers Rachida Dati !
Tandis que l’on se crêpait le chignon à l’Hôtel de ville, Emmanuel Macron se déguisait en footballeur, prélude à d’autres transformations vestimentaires et autres jeux de rôle, bien rôdé depuis ses roulades élyséennes avec MacFly et Carlito, passant d’un habit à un autre (le en même temps) et piaffant d’impatience de prendre la présidence européenne en janvier 2022 se moquant comme d’une guigne de passer sous les fourches caudines allemandes dès l’instant où Berlin le laissera s’abattre et bateler sur la scène, à fermer les yeux sur l’utilisation des108 millions d’euros budgétés pour ces six mois « français » ce qu’écrit très bien Hervé Juvin :
« La superposition du calendrier de la Présidence française de l’Union et de la campagne présidentielle française est une faute des institutions européennes qui n’ont pas vu ou pas su voir à quel point la situation portait confusion, était source de conflits d’intérêts multiples, de mélange des genres et d’abus de pouvoir de la part d’un candidat qui entend bien bénéficier de tous les privilèges de sa position européenne et des 108 millions d’euros budgétés pour la présidence française — un beau budget de campagne ! (quelle sera la part de l’exercice normal de la présidence européenne et celle de la campagne d’un candidat dans les événements organisés au niveau de l’Union de janvier à avril prochain ? Quelle autorité demandera au candidat de justifier que les dépenses du Président n’ont pas servi à sa campagne électorale ?). Et, plus encore, biaisait les relations entre États membres — le Président candidat ayant tout à gagner à s’assurer les faveurs des États les plus puissants, où les plus expressifs. Placés dans la même situation, des dirigeants d’Europe du Nord ont refusé ou refuseraient le conflit d’intérêts — il est vrai qu’ils ne sont pas Français… »
Loin des bicéphales (Macron/Hidalgo), Eric Zemmour parcourt la France dans une ambiance électrique sans que l’on sache si l’homme ira jusqu’à sa candidature. Pour l’heure, il essaie d’amener vers lui deux courants bien opposés et peu homogènes, celui des Français tracassés par la perte identitaire, celui des Français partisans de la « tabula rasa », puis delà en faire une synthèse avant le projet complet (social, économique, environnemental) : rude tâche ! Semant le désordre à droite au point que Xavier Bertrand et Valérie Pécresse décident de retourner au bercail « Républicain » faisant le jeu d’un Michel Barnier dont on nous dit qu’il serait une main de fer dans un gant de velours qui laissa de marbre …les Anglais dans leur Brexit ! D’une droite si tentée par Macron (comme la majeure partie de la gauche : Yannick Jadot et Anne Hidalgo sont tout à fait macron-compatibles), elle doit, paniquée se découvrir des arguments « patriotiques » et « souverainistes » auxquels, elle ne croit plus depuis sa trahison (avec la gauche) de 2005……
Ces agitations se déroulent alors que le gouvernement se prépare à pérenniser le passe sanitaire, à le retirer à ceux qui refuseraient d’autres doses, à prévoir « 75 000 euros d’amendes et 5 années de prison en cas d’utilisation d’un faux passe sanitaire » accordant à la police la gratuité des transports et la non-obligation vaccinale…. : la matraque servile est sans prix !
Quant aux autres candidats, laissés pour cette fois, sur le côté dans cet écrit, ils surnagent ou se débattent du Rassemblement national à la France insoumise en passant par les Verts. En face prés de 70 millions de Français apparemment apathiques, soumis, la tête dans le sable…., les médias nous chantant une France "macronnienne" heureuse et enrichie alors même que chaque jour nous voyons les précarités , les pauvretés, nos concitoyens délaissés par ce même pouvoir, cette même classe politique…Sur le papier, tout devrait craquer, ouvrant les portes aux fureurs…..Mais du papier à la rue combien de temps ?
Source :
1-« La présidence de l’Union européenne, un danger pour la France ? »
Jean Vinatier
Seriatim 2021
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