Pour l’anecdote, aux archives diplomatiques, j’ai eu, entre les mains, une lettre de 1786 de William Pitt , Premier ministre, adressée à Vergennes lui proposant de travailler de concert à l’abolition de la traite.
« Thoughts and Sentiments on the Evil of Slavery (1787) de Quobna Ottobah Cugoano, l’un des traités antiesclavagistes les plus radicaux publiés au XVIIIe siècle et le premier publié par un auteur noir dans le monde occidental, est apparu dans une traduction française anonyme l’année suivante. Dans le cadre de recherches entreprises avec mon collègue Michael Suarez, S. J., de l’université de Virginie, nous présentons des arguments tendant à démontrer que la traduction pourrait être l’œuvre de Nicolas de Caritat, le marquis de Condorcet, et nous examinons les implications, pour notre compréhension de la pensée de Condorcet et du mouvement antiesclavagiste français, de cet effort visant à mettre rapidement à la disposition du public français le remarquable traité politique, philosophique et religieux de Cugoano. L’histoire complète des activités abolitionnistes de Condorcet reste à écrire, et son engagement probable avec l’esprit et les écrits de Cugoano devrait figurer dans cette histoire. »
Jean Vinatier
Seriatim2024
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